Pas grand chose de commun dans l’univers de ces deux grands réalisateurs qu’étaient David Lynch et Bertrand Blier, si ce n’est, sans doute, leur singularité. L’un comme l’autre se sont bien gardés d’emprunter les sentiers battus du cinéma. Si l’américain a marqué les écrans du monde entier par son style unique au point de faire entrer dans le dictionnaire du 7ème art, "lynchien", le qualificatif désignant un ton, une ambiance proche de son art protéiforme pourtant inimitable, le français lui a laissé son empreinte anticonformiste sur le cinéma français des années 1970 et 1980 par son goût prononcé pour la subversion, mélange malin d’avant-garde et de tradition paillarde. Tous les deux manqueront au Cinéma, l’ouvreuse leur rend hommage en sons, musiques et entretien.
Guillaume Sidhom vous entraîne dans une machination terrible, œuvre de personnages machiavéliques, Les Diaboliques , créatures d’Henri Georges Clouzot.
Grégory Caumes, lui, c’est À l’aube de l’Amérique qu’il vous invite à assister sur Netflix et Laurent Martin décroche les étoiles à regarder sur vos écrans préférés.